Le célèbre professeur de méditation bouddhiste, Joseph Goldstein, compare l'esprit à une corde.
Selon lui, si vous vous accrochez à tout ce qui traverse votre esprit, vous risquez de brûler la corde.
Il suggère d'utiliser la méditation comme un moyen d'apprendre à votre esprit à laisser les expériences aller et venir telles qu’elles sont. Moi j'aime comparer le flux des pensées, à un flop au poker. Ces cartes sont distribuées par le croupier/donneur, vous n'avez pas le contrôle sur ce tirage. Par contre vous pouvez décider de rentrer ou non dans la partie.
Les pensées, les sentiments, les émotions et les sensations peuvent vous rendre visite, mais ne vous y agrippez pas. De la même façon que vous utiliserez un mantra dans la technique de la transcendance automatique.
Ainsi vous devenez ouvert et flexible dans votre approche de la vie. Vous n'êtes pas piégé par une idéologie ou un désir.
Vous pouvez toujours avoir des opinions et les exprimer, mais vous ne vous énervez pas si on les ignore ou si on n'est pas d'accord avec vous. Vous ne perdez pas d'énergie à être sur la défensive.
Adopter cette attitude ne signifie pas que vous vous envoie foutez. Cela signifie que vous n'êtes pas mentalement enchaîné à un résultat spécifique, et que vous ne souffrez pas si les choses ne se passent pas comme vous le souhaitez.
Vous accueillez la réalité telle qu'elle est, avec une attitude douce et objective qui, que ce soit agréable ou désagréable, en sachant profondément que quoi que ce soit, cela finira par changer comme les nuages qui traversent les cieux.
Dans la méditation, lorsque vous acceptez votre expérience vous reconnectez votre esprit pour qu'il soit plus ouvert et plus libre.